Sous l’impulsion de la majorité municipale, Grenoble s’affirme aujourd’hui comme une pionnière en matière de transition énergétique et sociale, en faisant de ses écoles les vitrines d’un avenir plus durable et inclusif. À travers son ambitieux Plan École, la Ville transforme en profondeur son patrimoine scolaire pour le rendre plus résilient face aux défis climatiques et plus accueillant pour tous ses usager-es.
Le groupe scolaire Ferdinand Buisson : un chantier exemplaire
Avec un budget de 9,4 millions d’euros TTC, la rénovation du groupe scolaire Ferdinand Buisson le plus important de la Ville (17 classes au total) incarne la volonté politique de faire des écoles grenobloises des lieux sains et résilients pour nos enfants. Depuis janvier 2025, cet établissement – qui réunit une école maternelle, une élémentaire, une section ULIS pour déficients visuels et un hôpital de jour – fait l’objet d’une rénovation globale et ambitieuse.
Les objectifs sont clairs : réduire de 40 % les consommations énergétiques grâce à une isolation performante et une réorganisation thermique du bâti, produire annuellement 13 000 kWh d’énergie renouvelable avec une centrale photovoltaïque et améliorer la qualité de l’air grâce à l’installation d’une ventilation double flux.
La volonté est aussi de permettre la création de nouveaux espaces comme une salle polyvalente ouverte au quartier tout en conservant le caractère patrimonial du bâtiment et en l’adaptant aux usages pédagogiques et périscolaires actuels et aussi d’améliorer la sécurité incendie. Les bâtiments seront des ERP (établissements recevant du public) accessibles aux personnes à mobilité réduite.
En repensant aussi les cours d’école pour répondre aux vagues de chaleur toujours plus fréquentes, Grenoble, avec son projet Coqueli’cours, démontre son action climatique et se prépare pour les générations futures.
Un plan global pour toutes les écoles de la ville
Le projet Ferdinand Buisson n’est pas un cas isolé. Il s’inscrit dans une stratégie plus large qui mobilise d’importants moyens financiers et humains pour rénover l’ensemble du parc scolaire grenoblois. La Ville a su fédérer autour de ses projets des partenaires tels que l’État, le Département de l’Isère et la CAF, tout en veillant à associer les usager-es – enseignant-es, agent-es techniques et parents – à chaque étape de la réflexion.
Grenoble illustre ici son Plan Air Énergie Climat, visant à atteindre la neutralité carbone en 2040. Des écoles grenobloises résilientes, adaptées aux enjeux du dérèglement climatique, confortables en toute saison pour nos enfants et neutres en carbone : voilà un exemple concret d’avancée vers un avenir meilleur.
Cet engagement répond non seulement à des enjeux environnementaux : atteindre une économie globale de 60 % d’énergie finale d’ici 2050 mais aussi à des impératifs sociaux et sanitaires : garantir le confort thermique des enfants et des enseignants, améliorer les conditions d’apprentissage, et rendre les écoles accessibles à toutes et tous.
Une volonté politique affirmée
Cette politique volontariste traduit une vision cohérente : celle d’une ville où l’action publique allie équité sociale et urgence écologique. Elle illustre aussi une capacité à transformer les contraintes réglementaires en leviers d’innovation pour le bien-être collectif.
À l’heure où les collectivités sont en première ligne pour faire face à la crise climatique, et malgré les baisses du soutien de l’État aux collectivités, la Ville de Grenoble prouve qu’il est possible de concilier excellence environnementale et amélioration de la qualité de vie des grenobloises et grenoblois.