Pour s’inspirer, réfléchir, ouvrir les horizons…
Les Apéro Philo
Prendre du recul au milieu des multiples remous de la campagne, réussir à penser collectivement le sens de l’action déjà engagée et à poursuivre, tels sont les paris à l’origine des apéro’philos.
D’octobre à décembre, accompagnant les différentes étapes prévues d’élaboration programmatiques, se tiendront 3 rendez-vous permettant à chacun de se (re-)situer dans l’espace de l’écologie politique autour de 3 grands thèmes : la nature comme objet politique, la ville comme espace à penser et le sens de l’action politique et individuel dans une période de transition.
Pour participer, nul besoin de posséder un doctorat en philosophie ou de connaître tous les penseurs majeurs de l’écologie, de la deep-ecology à l’éco-féminisme. Le simple désir de vouloir clarifier en commun ses propres opinions, sans omettre la possibilité du désaccord, suffit pour participer à ces apéro’philos conçus comme des espaces d’échanges conviviaux et horizontaux dans le respect des libres opinions de chacun.
Déroulement des Apéro Philo
En amont de chaque séance, des ressources (textes, vidéos…) seront mises en ligne à disposition des participants afin que chacun puisse disposer d’occasions individuelles de réflexion.
Lors de l’apéro-philo, après une brève présentation de la problématique par la personne chargée d’animer les échanges, la parole sera absolument libre, à la condition des respects les plus élémentaires d’une discussion rationnelle et argumentée : laisser l’occasion à l’autre d’exposer jusqu’au bout ses idées, privilégier l’argumentation à l’habileté rhétorique, rechercher la vérité plutôt que la défense de sa propre opinion.
Un facilitateur graphique sera présent lors de chaque apéro-philo afin de pouvoir proposer ensuite une représentation des différentes opinions abordées ainsi que leurs pistes d’approfondissement possibles pour ceux qui le voudraient.
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Les Apéro Philo passés
Café Philo #1
La nature est-elle de gauche?
15 octobre 2019 – 18h30 – Bar local Docteur D.
Si l’écologie semble une évidence aujourd’hui dans le champ politique, la modernité a d’abord fait de la nature l’objet de la science, l’excluant de facto du champ politique.
À quelles conditions (historiques et conceptuelles) la nature a-t-elle pu devenir l’objet, voire le sujet, de la politique, initialement conçue comme traitant des rapports des humains entre eux?
Cette nature, est-elle donc de gauche ?
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Café Philo #2
Où commence la ville?
12 novembre 2019 - 18h30 - Bar local Docteur D.
La ville se distingue par définition à la campagne, comme deux manières d’habiter le monde pour l’être humain, la première se situant à l’écart d’une nature qui demeure l’environnement de la seconde.
Mais alors, ne risque-t-on pas la contradiction à vouloir dorénavant concevoir et construire une nature en ville ou à naturaliser la ville ?
Comment penser alors l’espace urbain sans l’opposer à la nature et à la campagne ?
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Café Philo #3
Vers où m’est-il permis d’espérer ?
4 décembre 2019 - 18h30 - Bar local Docteur D.
La prise de conscience de la crise écologique qui touche notre planète, si elle s’avère de plus en plus partagée, peut également sembler dans le même temps trop tardive pour enrayer la catastrophe annoncée.
L’heure peut elle encore être à autre chose qu’à la résignation, au cynisme et à la négation de l’action politique?
Sinon, quelle action est encore possible pour moi, pour nous? Une transition, mais pour aller où ?
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Apéro Philo #4
De quoi suis-je responsable ?
Mardi 4 février 2020 de 18:30 à 20:30
Dr D. 2 Rue Pierre Duclot, 38000 Grenoble
De quoi suis je responsable? Poser la question de la responsabilité personnelle au moment où le monde connaît une crise globale et systémique semble à la fois nécessaire et dérisoire.
Nécessaire car chacun doit dorénavant s’interroger sur l’étendue de sa responsabilité sur le monde qui l’entoure. Être responsable de ses actes, qu’est ce alors à dire? Réfléchir avant d’agir ? Mais réfléchir à quoi ? Aux conséquences de ceux-ci sur les différents autres qui peuplent le monde ?
Mais alors je ne suis pas simplement responsable de mes actes, mais également de leurs conséquences. Puis je savoir à l’avance l’ensemble des conséquences que mon acte pourra avoir dans l’avenir ? Ne suis-je pas alors pris du vertige illusoire d’une responsabilité infinie ?
Dérisoire responsabilité de l’individu face aux forces en jeu de la nature et de l’économie (in-)humaine aux prises dans un conflit titanesque. Que m’est il encore permis d’imaginer comme responsabilité individuelle au delà de la culpabilité de ne rien faire pour changer les choses et de la conscience de ma faible puissance ?