La Ville de Grenoble et l’État s’engagent en soutien de La Belle Électrique via une convention 2025-2028. Ce soutien consolide son rôle de scène de musiques actuelles, entre diffusion, action culturelle et accompagnement des artistes.
La Belle Électrique : une scène de musiques actuelles à gouvernance coopérative
Labellisée Scène de Musiques Actuelles (SMAC) fin 2024, La Belle Électrique développe un projet artistique et culturel structurant pour le territoire grenoblois. Organisée en Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC), elle associe une gouvernance partenariale et un modèle économique mixte, combinant recettes propres et subventions publiques.
Son projet 2025-2028 s’articule autour de trois missions principales :
Diffusion : une programmation de 80 à 90 concerts par an, mettant en valeur les musiques électroniques et une diversité d’esthétiques accessibles à un large public, avec une politique tarifaire adaptée. Le bar-restaurant complète cette offre par une programmation artistique plus souple.
Éducation artistique et action culturelle : projets menés avec des structures éducatives, sociales, culturelles et de santé. Ils incluent des résidences scolaires, concerts pédagogiques, interventions dans des lieux non dédiés (hôpitaux, établissements pénitentiaires), ateliers familiaux et projets autour de l’accessibilité et du handicap. De 2025 à 2028, un programme spécifique visera la petite enfance et les familles.
Accompagnement des artistes : soutien à la création locale à travers deux dispositifs, Haute Fréquence (accompagnement renforcé pour artistes en voie de professionnalisation) et Basse Fréquence (accès aux espaces de travail, conseils et mises en réseau). L’espace « Le Labo », situé dans le bâtiment de la Clé de Sol, constitue le lieu central de ces activités.
La convention pluriannuelle 2025-2028
La Ville de Grenoble et la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) Auvergne Rhône-Alpes s’engagent, via une convention pluriannuelle d’objectifs 2025-2028, à accompagner La Belle Électrique dans le déploiement de son projet. Cette convention précise les engagements des parties et fixe un cadre stable au soutien financier et institutionnel apporté par la Ville et l’État.
Le montant exact de la participation municipale sera arrêté chaque année par délibération du Conseil municipal, sous réserve de son inscription au budget primitif.