En recevant le Prix « Pionniers » et le titre d’ambassadeur des Paysages Alimentaires décernés par l’association nationale Un Plus Bio, la Ville de Grenoble confirme son rôle de cheffe de file . Cette reconnaissance nationale vient couronner des années de travail portées par la majorité municipale autour d’une vision résolument innovante, sociale et écologique de l’alimentation et s’ajoute au Prix de la « Victoire des Cantines rebelles », que la Ville avait déjà reçu en 2018.
Une stratégie portée depuis 10 ans au service des Grenoblois-es
Depuis 2014, sous l’impulsion de son équipe municipale, Grenoble a déployé une stratégie alimentaire ambitieuse, articulée autour de valeurs fortes : accessibilité, durabilité, qualité et résilience. Loin d’être une simple vitrine, cette stratégie s’ancre dans des actions concrètes qui transforment le quotidien des habitantes et habitants.
Par exemple, plus de 11 000 repas de haute qualité sont produits chaque jour à la cuisine centrale de Grenoble, en visant le 100 % bio et local. Déjà aujourd’hui, 95 % des produits servis en crèche sont bio, un repas sur deux proposés dans les écoles est végétarien et 2 repas par semaine le sont entièrement. Parmi les options de repas privilégiées par les petit-es Grenoblois-es et leurs parents, 7% choisissent l’option végétarienne quand, à l’échelle nationale, seul-es 1% des jeunes Français-es se tournent vers l’alimentation végétale.
L’aspect local est aussi important pour la Ville qui soutient la réappropriation des Grenoblois-es de leur alimentation. Jardins partagés, vergers collectifs, projets agricoles professionnels – comme la Ferme des Mille Pousses ou Mille Feuilles – illustrent une volonté politique de relocaliser l’alimentation et de redonner vie aux territoires urbains.
Grâce au Bouclier social et climatique, les repas sont désormais accessibles à partir de 0,75 EUR, une mesure qui concerne 20 % des enfants. Plus de la moitié des familles grenobloises paient moins de 2 € par repas. En parallèle de cette politique de recherche de qualité, la Municipalité travaille aussi sur la quantité, notamment avec une politique active de lutte contre le gaspillage. 2,7 tonnes de denrées non consommées ont été redistribuées à 7 associations locales de solidarité, alliant responsabilité environnementale et soutien aux plus précaires.
Des projets d’envergure pour assurer une alimentation saine et accessible à toutes et tous
Grenoble ne compte pas s’arrêter là. Avec la future cuisine centrale prévue pour 2031, l’objectif est clair : renforcer encore la qualité nutritionnelle, bannir les plastiques, intégrer pleinement les enjeux de bien-être animal et poursuivre la stratégie du « fait maison ». En parallèle, le projet de Cité de l’Alimentation vise à fédérer les acteurs locaux autour d’un pôle de production, d’éducation et de démocratie alimentaire.
Enfin, Grenoble innove aussi avec un fort soutien volontariste à la mise en place d’une Sécurité Sociale de l’Alimentation, portée par une réseau d’acteurs de l’alimentation et de la solidarité. Une démarche inédite à l’échelle nationale qui ambitionne de garantir un droit à l’alimentation digne, soutenable et choisi pour toutes et tous.
Cette distinction est un signal fort : les politiques publiques locales peuvent être à la fois ambitieuses et pragmatiques, sociales et écologiques. À Grenoble, la majorité municipale démontre qu’un autre modèle alimentaire est possible.
