Résilience territoriale - Climat - Stratégie alimentaire

Avec la CCIAG, Grenoble pionnière de la transition énergétique

Grenoble, modèle de transition énergétique, s’engage depuis plusieurs années dans le développement local des énergies renouvelables. À travers des initiatives concrètes, la Ville démontre son implication en matière de valorisation des énergies vertes, en s’appuyant sur des outils publics telle que la Compagnie de Chauffage, qui font la spécificité grenobloise.

La Compagnie de chauffage grenobloise : un exemple écologique et solidaire

Depuis les années 1960, la Compagnie de Chauffage grenobloise a parcouru un chemin exemplaire dans le paysage énergétique urbain. Au fil des décennies, elle a su se positionner comme pionnière en matière de performances énergétiques. Utilisatrice du charbon de La Mure à sa création, elle est aujourd’hui exemplaire en termes de recours aux énergies renouvelables et de récupération, tout en intégrant des technologies modernes pour améliorer son efficacité et réduire ses émissions. Plus de 80 % du mix énergétique de la CCIAG est aujourd’hui issu d’énergies renouvelables ou de récupération. La chaleur est produite par 4 sites de production : l’incinérateur d’Athanor, les usines historiques bois/charbon de Villeneuve et Poterne, ainsi que la toute nouvelle usine Biomax, sur la Presqu’île scientifique. La CCIAG récupère également la chaleur fatale produite par l’usine Solvay, sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix.

Plus de 100 000 équivalents-logements sont aujourd’hui raccordés au réseau de chaleur historique de la métropole, desservant 7 communes (Grenoble, Saint-Martin-d’Hères, Échirolles, Pont-de-Claix, Eybens, La Tronche et Gières). La CCIAG exploite également de petits réseaux de chaleur indépendants à Gières, Fontaine et Pont-de-Claix.

Par ailleurs, la Compagnie de Chauffage est également un acteur social actif, soutenant des initiatives locales et luttant contre la précarité énergétique en s’associant notamment aux centres communaux d’action sociale des communes. Son histoire est celle d’une évolution constante, contribuant au bien-être de la communauté grenobloise.

Un nouvel exemple de mise en oeuvre des savoirs-faires et compétences de la CCIAG

Le réseau de chaleur urbaine de la CCIAG est en continuelle expansion. Par exemple, la compagnie publique grenobloise se mobilise pour le projet de raccordement de l’ensemble “Moyrand”, accueillant des locaux associatifs. Ce raccordement permettra de supprimer une chaudière gaz de 180 kW. Récemment la résidence “Porte de l’Ouest” et ses 500 logements, dans le quartier des Eaux claires, a remisé sa chaudière au gaz pour se raccorder au réseau de chaleur.

Prochainement, les usines de Poterne et Villeneuve connaîtront d’importants travaux pour leur permettre de ne plus dépendre de l’utilisation de charbon pour leur fonctionnement. Elles deviendront des sites de production de chaleur 100% bois, ce qui améliorera encore le caractère vertueux du mix énergétique du réseau de chaleur grenoblois.

Précisons que cette ressource en bois est strictement locale, avec des fournisseurs situés dans un périmètre de 100km autour des usines de la CCIAG. Cette ressource, bien moins chère que les énergies fossiles, permet en outre de maintenir un tarif raisonnable pour les usager-es.

Le chauffage urbain est donc tout à la fois un instrument de la transition écologique, de notre souveraineté économique et énergétique et de sécurisation de l’approvisionnement en chaleur des habitant-es de l’agglomération grenobloise.

Grenoble, résolument engagée pour les énergies renouvelables

Grenoble, à la pointe de la transition énergétique, s’est résolument engagée dans le développement local d’installations d’énergies renouvelables. Ce cap a été tracé à travers son Plan d’Actions Air-Énergie-Climat, adopté en 2023. L’implication de la Ville de Grenoble passe par divers moyens, notamment le réseau de chauffage urbain, l’achat d’électricité verte, l’approvisionnement en bio-méthane et l’installation de panneaux solaires photovoltaïques. Ces efforts ont permis à la ville d’atteindre un taux de couverture en énergies renouvelables d’environ 75 % de ses besoins dès l’année 2022. Par exemple GEG, la compagnie de Gaz et d’électricité, elle aussi publique, a produit l’équivalent des besoins d’électricité de la population grenobloise sur l’année 2023.

 

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