Résilience territoriale - Climat - Stratégie alimentaire

Une ferme urbaine au cœur des Villeneuves

Depuis 2018 deux fermes urbaines ont vu le jour à Grenoble. Situées à proximité du centre horticole et dans le parc Lesdiguières, elles exercent une activité de maraichage destinée à la consommation locale, doublée d’un rôle de démonstration et de sensibilisation à l’agriculture, à l’attention notamment des plus jeunes. En 2022 la troisième ferme urbaine de Grenoble va voir le jour, située entre les deux Villeneuves de Grenoble et d’Échirolles.

 

Une production bio ultra-locale

Ce sont plus de 10 700m² qui sont mis à disposition de la SCOP Pistyles le long de l’avenue d’Innsbruck. Sur cet ancien terrain de rugby, précieuse parcelle non-imperméabilisée au sol riche et vivant, la SCOP prévoit de développer du maraîchage en agroécologie intensive ainsi que quelques cultures fruitières.

Cette initiative soutenue par la Ville de Grenoble, en lien avec Eybens, Échirolles, la Régie de quartier et Grenoble Alpes Métropole, a été retenu dans le cadre d’un appel à projet ANRU « Quartiers fertiles ». À ce titre, l’ANRU financera 50% des dépenses de fonctionnement et d’investissement de cette ferme urbaine participative au cœur du projet GrandAlpe, à cheval sur trois communes.

Un lieu en lien avec les habitant-es

Grâce à sa forme coopérative, la ferme urbaine de GrandAlpe promet d’être ouverte sur le quartier et ses habitant·es, participant autant à la cohésion sociale qu’au partage des savoirs jardiniers… et gastronomiques ! En effet, à l’instar des deux autres fermes déjà existantes, la ferme de GrandAlpe développera en parallèle de ses activités agricoles des visites et des activités pédagogiques pour faire découvrir ce mode de production et ses enjeux aux Grenoblois-es. À terme, cette ferme urbaine vise également à associer les habitant-es volontaires à son fonctionnement, selon les principes de la coopération.

Un pas supplémentaire vers la résilience alimentaire

Au croisement des transitions écologique, sociale et économique, le projet répond à plusieurs enjeux. La présence de cultures biologiques au sein des quartiers contribue à la santé environnementale comme à l’économie et l’emploi locaux. De plus, l’inclusion des cycles naturels (biologiques et saisonniers) au cœur de la ville permet la connexion de toutes et tous au monde vivant, ainsi que le partage et la diffusion de pratiques respectueuses de la biodiversité dans toute la cité. Enfin, cette production participe à la résilience alimentaire de Grenoble en relocalisant la production des légumes et de fruits au sein même de la ville, sans dépendre de filières énergétiques ou logistiques complexes. Pas à pas l’agriculture urbaine modèle, embellit et nourrit la ville.

 

 

 

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