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3 minutes pour tout comprendre : Le Bois Terre Paille (BTP) à Grenoble

Depuis 2017, Grenoble a à cœur de construire de manière plus vertueuse. 3 minutes pour tout comprendre sur le Bois Terre Paille (BTP).

Qu’est-ce que le Bois Terre Paille ? 

Le “Bois Terre Paille” est une expression utilisée dans nos projets urbains qui fait volontairement référence au BTP, “Bâtiment et Travaux Publics”. Elle désigne la volonté politique d’utiliser le plus souvent possible des matériaux bio-sourcés pour les nouvelles constructions, du bois, de la terre et éventuellement de la paille.

Comment ce mode de construction est mis en place à Grenoble ? 

À Grenoble, plusieurs constructions récentes suivent cette alternative, et le plus emblématique est sans doute le nouvel éco-quartier Flaubert : Le projet Flaubert s’inscrit dans un périmètre de ZAC dont l’ambition est de s’inscrire dans une démarche de « Ville en transition » et d’être à ce titre exemplaire en matière de performances environnementale et énergétique, mais aussi du point de vue de la santé et de la qualité d’usage pour les habitant-es. Ainsi, l’écoquartier Flaubert met l’accent sur la mixité des activités et la mixité sociale. Les espaces publics sont accueillants pour tout le vivant, habitant-es et usager-es du quartier, faune et flore. Plusieurs bâtiments éco-construits sont prévus dans ce quartier :

  • Le Haut-bois : Actuellement en construction, le Haut-bois est une première en France. Le bâtiment passif de 56 logements est construit sur une zone sismique, sur une ossature bois de 9 niveaux, avec des matériaux bio-sourcés.
  • Le lot Emma : ce projet retenu répond aux différents objectifs fixés : qualités plastiques et thermiques, attention portée aux circuits courts, frugalité dans la construction visant à formaliser une proposition « low-tech », utilisation de la terre à tous les étages (terre coulée, enduits en terre épais, terre vivante et fertile pour les toitures non accessibles, terre cuite), du bois-terre-paille pour les murs, et d’un enduit chaux-sable pour la façade extérieure.
  • Le lot Élisa : ce projet dévoile une écriture architecturale sobre au caractère affirmé. Le dispositif constructif repose sur le bois (issu des forêts voisines) pour le plancher, les façades et les poutres, la laine de bois comme isolant, et le béton “bas-carbone” pour le socle. La plantation du cœur d’îlot se fait suivant la méthode MIYAWAKI, lui conférant une dimension d’espace de fraîcheur et de biodiversité en pied d’immeuble. L’intégralité des appartements sont traversants et bénéficient d’une terrasse privative généreuse tournée vers le cœur d’îlot, le parc et le massif du Vercors.

Quel impact pour l’environnement ?

Ces bâtiments se distinguent par l’originalité des matériaux qu’ils utilisent. Bois, terre, paille, argile, sable… les matériaux naturels sont mis à l’honneur pour garantir la sobriété environnementale de la construction. L’usage de ces matériaux bio-sourcés permet en effet d’en réduire l’empreinte carbone. Mobilisés dans tous les aspects des bâtiments concernés, ces matières naturelles permettent à la fois un travail sur la structure et l’isolation, et un apport dans leur qualité visuelle extérieure. Conçus pour s’intégrer à leur environnement, leur agencement préserve le passage en pied d’immeuble et l’ouverture sur les paysages.

 

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